L'île de Gorée, ça fait du bien de respirer. Ici, pas de voitures, que des touristes ! Mais qu'est-ce que c'est agréable, un îlot presque préservé de la pollution dakaroise.

Nous sommes toujours à Dakar... Ben oui, c'est l'Afrique, il faut pas avoir de planning ici, sinon tu deviens fou ! Donc, quelques changements de programme (bon, on commence à avoir l'habitude !).

La réparation du moteur posait vraiment problème : le mécano n'est pas surmené, mais travaille à son rythme... Pas pressé, mais alors pas du tout ! De plus, faire venir des pièces de France, c'est passer par la douane qui se prend 30%, plus l'intermédiaire qui fait payer ses services, plus on n'a pas vraiment compris quoi, mais il faut payer encore. On a trouvé des rames qui devraient faire l'affaire...
Non, quand même pas, mais on s'est rabattu sur un hors-bord qu'on va fixer derrière le bateau : on pourra faire les entrées-sorties de ports, mais si le vent faiblit en mer, il faudra attendre qu'il se lève.

Du coup, tout cela nous a bien retardé, et il commence à être un peu tard pour remonter en France... Qu'à cela ne tienne, on va faire des travaux en même temps que la fixation du moteur, et aller se balader un peu. Quelques sorties en mer nous ont fait comprendre qu'il y avait un bon paquet de passagers clandestins sous la coque : des coquillages très bien accrochés, même pas comestibles, qui nous ralentissent et bouchent les passes-coques (sortez les dicos !). Il va falloir gratter.

Nous projetons de partir d'ici une semaine ou deux (difficile d'être précis ici !) vers la Gambie, puis le Saloum (fleuve du Sénégal) ; ensuite, on commencera la remontée : Cap vert, Canaries, et France dès que possible (début du printemps).

Bricolage à bord, on enlève la moquette. Si,si.

Y en a marre ! Il est temps de prendre l'air ! Il fait 40° dans le bateau, trois mois que nous sommes ici à travailler dessus...

Voilà pour les nouvelles d'ici. Nous espérons qu'il ne fait pas trop froid en France, et que tout va bien pour vous.