C'est la question qui revient le plus souvent.
Attention, je ne parle pas de se priver à longueur de temps ; si nous avons envie de quelque chose, nous nous
faisons plaisir.
Mais vivre ainsi est satisfaisant à beaucoup d'égards, ne serait-ce que pour le repos de l'esprit
de n'avoir pas à se préocuper de l'entretien d'appareils compliqués, ou de x factures.
Ben oui, nous travaillons quand même de temps en temps !
Nous alternons des périodes de travail pendant lesquelles nous mettons de côté (la fameuse
caisse de bord) tout ce que nous pouvons ;
puis une balade aussi longue que possible, ou jusqu'à ce qu'on aie envie de se poser.
Nous nous arrêtons avant d'être complètement à sec, histoire de se donner un peu le temps de trouver un boulot.
Au passage, travailler puis partir sur les allocation chômage ne correspond pas vraiment à notre vision de "refuser la routine". Nous ne cherchons pas de sponsors, nous n'allons pas "profiter du système" non plus.
Jusqu'ici nous avons trouvé assez facilement, aux Canaries et à Barcelone. Peut-être avec l'âge cela deviendra plus compliqué ? Ceci dit, nous ne sommes pas difficiles ; aux Canaries, j'étais serveuse au bar du port, et Willy vendeur ds un magasin nautique. A Barcelone, j'ai commencé par être téléopératrice, puis nous avons trouvé tout les deux des emplois comme programmeurs dans l'informatique, notre branche. En gros, nous prenons ce qui vient, puis essayons de trouver mieux si c'est possible. En voyage, si nous voyons un petit boulot, comme aider à bricoler sur un voilier, nous en profitons aussi.
Enfin, entre voileux, et plus largement voyageurs au long cours, "radio ponton" fonctionne : nous échangeons des informations avec les gens rencontrés (mais beaucoup sont des retraités, damned !).
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